* Jour 2Ce que j'ai fait vendredi1.
Warner Bros présente : Ce programme est le noyau de ce qu'est tout le ComicCon. Des extraits en avant-première de films et des discussions avec les créateurs, donnant aux fans irréductibles quelquechose à se mettre sous la dent 1 an avant la sortie du film. Cette présentation n'était pas la seule, avec pas moins de quatre GROS films en extraits. Jay et Puma ont fait la queue à 9h du matin pour ce programme de 11h et ils devaient être les 200e personnes dans la file. Quand j'y suis arrivé, vers 9h30, la queue s'est agrandie à l'infini. Sérieusement. J'ai mis 10 minutes pour marcher de la fin de la queue jusqu'où ils avaient un spot.
Le programme se tenait dans l'ENORME Hall H (H Hole (Trou T) comme l'appelait Puma) du centre de conférences, qui contenait 6.500 places assises, avec 6 écrans géants de cinéma et un son dément. Nous avons eu des places au PREMIER rang, et avons attendu patiemment le début de la projection.
V for Vendetta: Ce film est basé sur l'EXTRAORDINAIRE graphic novel d'Alan Moore. Pas encore lu? Allez-y. Dans le monde d'aujourd'hui rempli de terrorisme, c'est une lecture géniale. Moore a écrit l'histoire dans les années 80 sous le régime conservateur de Thatcher/Reagan, mais c'est autant a propos aujourd'hui sous Bush/Blair. Le concept : après qu'une guerre nucléaire ait amputé une grande partie du monde, la Grande Bretagne succombe au fascisme. Un homme mystérieux avec un masque d'arlequin uniquement connu comme V, est le seul qui s'y oppose et expose alors l'hypocrisie du nouvel ordre, en faisant ressortir les crasses aux yeux de tous. Mais qui est V, et pourquoi explose-t-il des bâtiments et tue-t-il des gens au milieu d'une poésie jaillissante?
V garantit une perspective étrange et inquiétante dans l'oeil d'un homme fou et terroriste, et vous fait vous demander à quel point l'un à avoir avec l'autre.
Pour cette conférence, il y avait pas mal d'orateurs, dont David Lloyd, le co-createurr et artiste du livre original, Joel Silver, qui a touché plus de livres que Michael Jackson n'a touché de petits garçons, et Natalie Portman, qui n'a pas l'air d'être aussi nulle qu'elle ne l'était dans Star Wars.
La version film du livre d'une vision neutre de Moore (comme tous les films basés sur son travail le sont en général. Esy-ce que quelqu'un a vu cette daube de Ligue des Gentlemen Extraordinaires?) en supprimant l'aspect fascisme après-guerre, et en faisant une histoire revisitée où les Nazis ont gagné la 2e Guerre Mondiale et ont rendu l'Europe fasciste. Je crois quHollywood n'y voit aucune différence ; fasciste est fasciste, et tout le monde adore détester les Nazis, mais je crois que cela détruit le point qu'il y a un désir de fascisme en chacun de nous, et il suffit d'une grosse peur pour mener la société à la réclamer.
Hum! Hum! Hum! 9/11 Hum! Hum! Hum!
Pardon, j'ai quelque chose dans la gorge.
Bref, l'extrait avait l'air pas mal du tout, malgré la marinade Hollywood. J'ai vraiment aimé la façon dont c'était filmé, et j'ai l'espoir qu'il y en a encore beaucoup de quoi être fier. Les frères Wachowski ont écrit le scénario, vous savez.
Bien sûr, tout ce que les fans garçons voulaient faire c'est demander à Natalie Portman s'ils pouvaient renifler ses chaussettes. Ils ont fait la queue, l'un après l'autre, à jaillir et à faire les ploucs, faisant le temps de tous ceux qui auraient pu être intéressés de poser de VRAIES questions sur un film si controversant. Natalie, ayant eu une coupe bien nette (photo) grâce à V, à répondu à tout le monde avec grâce et style.
Je dit quand même qu'elle n'est pas sexy, je n'ai rien contre elle. La Professionnelle a ASSURÉ!
Harry Potter et la Coupe de Feu : Ils ont montré un extrait. Ça a l'air génial. J'en suis à la 100 de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. Je connais deux personnes, dont Puma, qui l'ont déjà fini, même s'il est sorti genre à minuit vendredi et est long d'un million de pages.
The Fountain : Le réalisateur Darren Aronofsky de Pi et Requiem For a Dream, et l'actrice Rachel Weisz étaient dans le stand pour répondre aux questions sur ce film, après un message enregistré de l'acteur Hugh Jackman (qui a promis à tout le monde que X3 allait être énorme).
Je n'ai jamais vu Pi, et bien que je sois amoureux de Jennifer Connelly, j'ai détesté Requiem. Aronofsky s'est racheté à mes yeux avec cet extrait, en fait, nous montrant essentiellement les 10 premières minutes du film, dans lesquelles Jackman trouve la Fontaine de Jeunesse, et la folie qui s'ensuit dans l'évolution de1000 ans en tant qu'être humain. Violence, spiritualité, séries d'époques, et un amour qui surpasse le temps. Que demander de plus?
Oh, oui, Rachel Weisz a de jolis nichons.
2.
Projecteurs sur Robert Jordan : Robert Jordan est l'un de mes héros. Sa série de La Roue du Temps est différent de tout ce que j'ai pu lire. Des fois je déteste ça, et des fois j'adore, mais cette série mammouth de 12 tomes arrivera sûrement à quelquechose comme 15.000 pages,et je ne voudrait pas qu'il en soit autrement.
Jordan est un homme a la voix douce qui lisait Jules Verne à 5 ans, et a servi 2 armées au Vietnam, ramenant une impressionnante pile de médailles. C'est un homme qui connait bien son sujet, et il est prêt à parler des différences entre les milliards d'épées de ses personnages que des histoires elles-mêmes. Il s'est proclamé lui-même un réaliste et un rationaliste, disant à tous les fans garçons en costume de Legolas costumes et aux nanas hippies qui le vénèrent dans des termes non incertains qu'il n'y a pas de ça en magie, et que ce ne sont que des histoires.
Donc pas besoin de dire que je me suis sentis comme un con quand il m'a grondé devant une foule de 500 personnes.
Je m'étais levé pour lui poser une question sur l'écriture. J'avais l'impression que les tous les tous premiers tomes de sa saga avaient des traditionnels arcs d'histoires, alors que les autres tomes balançaient ses arcs traditionnels par la fenêtre. J'ai longtemps soupçonné que c'était parcequ'il n'avait pas de contrat pour plusieurs livres au début, et qu'il se couvrait en donnant à chaque tome une fin propre, juste au cas où se serait le dernier.
Mais comment exprimer ça par des mots? J'étais assez inquiet de me retrouver sans parole, même si d'habitude je n'ai pas trop peur de parler en public. Qu'est-ce que je peux dire? J'étais très stressé à la fin. Mon coeur battait à un kilomètre la minute quand je suis arrivé au micro.
Ma question, c'était : “Quand j'essaie d'écrire, l'une des choses qui me semble la plus dure est la frontière entre ce que je VEUX écrire, et ce que je crois qui pourrait se vendre. Il me semble que vos premiers livres, comme L'Invasion des Ténèbres, suit un arc d'histoire traditionnel, alors que les derniers non. Était-ce une décision consciente de votre part pour assurer les affaires de votre livre?"
Bien sûr, tout ce que j'ai eu a été "Quand j'essaie d'écrire, l'une des choses qui me semble la plus dure est la frontière entre ce que je VEUX écrire, et ce que je crois qui se vendra..." avant qu'il ne m'interrompe.
"Ne faites JAMAIS ça!" a-t-il grondé, me faisant la morale devant tout le monde pendant 10 minutes sur comment je devrais écrire seulement ce que je veux, que les autres aillent se faire voir, et si ça se vend c'est bien, et si non c'est bien aussi. Il a dit que ce que j'écris sera de la merde si je perds trop de temps à me soucier sur ce qui se vendra.
Il ne voulait pas être cruel. Il était juste un peu ferme, comme un professeur sévère, mais j'aurais préféré avoir un coup de règle sur les doigts.
Bref, c'était un bon conseil, et presque l'inverse de ce que Myke et Joshua me disent tout le temps. Bien sûr, leur coneil est bien aussi.
En vérité, tous les supers travaux d'art dans l'histoire ont été influencés par l'argent d'une façon ou d'une autre, depuis la Chapelle Sixtine aux Grandes Espérances de Dickens. Il n'y a pas de honte à jouer un peu avec un chien sur votre script si cela fait rire la Reine et mettre de la nourriture dans votre ventre.
Alors doit-on écrire ce que l'on veut? Absolument.
Doit-on tenir compte de son public futur? Ouais, sauf si vous n'avez l'intention que de ranger ce manuscrit dans un tiroir quelque part pour faire de la poussière. C'est tenir les deux en équilibre qui est délicat. J'aime bien les personnes qui dans ma vie me poussent vers un côté, et celles qui me poussent vers l'autre.
3.
Projecteurs sur David Lapham : Dave Lapham écrite te dessine Stray Bullets, qui est l'un des livres les plus prodigieux sur le marcher. Comme le dit Dave, les histoires dans SB sont sur des gens normaux qui s'en prennent aux bleus et dont les vies ne sont jamais identiques. Ce n'est pas un livre sur deux dealers de drogue se tirant dessus, mais sur une petite fille qui a été prise entre deux feux, et comment sa vie ainsi que sa famille ont été gâchées suite à ça. Je recommande VIVEMENT ce livre, mais ce n'est pas pour les coincés.
Dave, cependant, est un mes doux, inoffensif et amical. Son Projecteur avait une atmosphère totalement différente de celle des autres où je suis allé. Il était assis sur la table tout seul, et a parlé pendant toute l'heure et demie, racontant ses humbles premier dessins de super-héros dans Jim Shooter’s Valiant Comics au milieu de poids lourds du comic comme Shooter, Stan Drake, Bob Layton, et d'autres du style. Je n'avais jamais entendu l'histoire de la montée et de la chute de Jim Shooter avec Valiant du PRO-Shooter perspective, et c'était fascinant.
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VO